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18-09-2024 06:30:04 - Actualisé: 18 September, 2024
Dans un monde où l’addiction à la méthamphétamine continue de détruire des vies, une lueur d’espoir émerge d’un endroit inattendu : les psychédéliques. Oui, ces substances qui ont été vues avec méfiance pendant des décennies sont désormais au centre d’une étude innovante financée par le gouvernement fédéral des États-Unis. Avec une généreuse subvention de 2,4 millions de dollars, les Instituts Nationaux de la Santé (NIH) ont décidé d’investiguer comment les psychédéliques pourraient être la clé pour traiter les troubles liés à la consommation de méthamphétamine, une addiction qui s’est révélée résistante aux traitements conventionnels.
🚀 Pourquoi les psychédéliques ?
Pour beaucoup, le mot “psychédélique” évoque des images de la contre-culture des années 60, avec des jeunes explorant les limites de la conscience. Mais aujourd’hui, ces mêmes composés sont reconsidérés comme des outils thérapeutiques puissants. La psilocybine, l’ingrédient actif de certains champignons hallucinogènes, et d’autres enteogènes sont sous le feu des projecteurs de la science pour leur capacité à aider ceux qui souffrent de troubles psychiatriques et d’addictions.
Les chercheurs de l’Université de Californie à San Diego (UCSD), de l’Université d’État de Louisiane (LSU) et de la Faculté de Médecine du Wisconsin (MCW), qui ont été les principaux bénéficiaires de cette subvention, ont un objectif clair : démêler les mystères de la façon dont les psychédéliques peuvent altérer la chimie cérébrale de manière à aider à surmonter l’addiction.
💎 Une crise de santé publique
Le contexte de cette recherche est alarmant. Les décès par overdose liés à la méthamphétamine ont presque quintuplé entre 2015 et 2022. Dans certaines régions des États-Unis, comme le sud et l’ouest, la méthamphétamine dépasse même les opioïdes en tant que drogue la plus courante dans les décès par overdose. Avec des traitements actuels montrant des résultats limités, le besoin de nouvelles solutions est urgent.
🔰 Le rôle du récepteur 5-HT2A
Un des points focaux de l’étude est le récepteur de la sérotonine 5-HT2A, qui joue un rôle crucial dans les effets des psychédéliques. Comprendre comment ces composés interagissent avec ce récepteur pourrait être la clé pour développer de nouvelles thérapies qui conservent les bénéfices thérapeutiques des psychédéliques, mais sans les effets psychoactifs qui limitent souvent leur utilisation clinique.
Le Dr. John McCorvy de MCW explique que son travail pourrait “ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques pour traiter le trouble lié à la consommation de stimulants, ce qui aurait un impact sur la vie de tant de personnes qui luttent contre l’addiction“.
🎯 Un avenir prometteur
Bien que les psychédéliques puissent avoir des effets secondaires intenses et, dans certains cas, indésirables, l’espoir est que cette recherche mène à la création de nouveaux médicaments qui offrent tous les bénéfices sans le “voyage”. Cela pourrait ouvrir la porte à des traitements plus réguliers ou même quotidiens pour ceux qui luttent contre l’addiction à la méthamphétamine, sans le fardeau des effets psychoactifs.
L’intérêt du gouvernement pour cette recherche n’est pas nouveau. Déjà en 2020, le Département de la Défense des États-Unis a financé un projet avec 26,9 millions de dollars pour créer de nouveaux médicaments basés sur des psychédéliques qui traitent la dépression, l’anxiété et l’abus de substances sans les effets secondaires négatifs.
👾 Conclusion et avis de Pevgrow
L’addiction à la méthamphétamine est une crise de santé publique qui nécessite des solutions innovantes et efficaces. Les psychédéliques, qui ont été auparavant marginalisés, se présentent maintenant comme une solution possible, soutenue par un investissement significatif dans la recherche scientifique. C’est un pas audacieux vers un avenir où l’addiction pourrait être traitée de manière plus efficace, changeant potentiellement le destin de milliers de personnes qui luttent aujourd’hui pour échapper aux griffes de cette drogue dévastatrice. À l’horizon, une nouvelle ère d’espoir se profile, propulsée par la science et la détermination de trouver des solutions là où il n’y avait auparavant que désespoir.
Chez Pevgrow, nous sommes enthousiasmés par ces recherches, et nous sommes convaincus qu’elles peuvent fonctionner car les addictions reposent sur des pensées en boucle qui obligent la personne qui en souffre à répéter des comportements ou des habitudes, dans ce cas, consommer des drogues. Le mieux est que dans de nombreux cas, nous ne parlons pas d’un traitement, car une seule prise peut suffire à “casser” cette boucle et permettre à la personne de penser librement sans tomber encore et encore dans cette pensée toxique.
Vidéo de la nouvelle : L’utilisation de champignons hallucinogènes pourrait contribuer à la guérison des addictions
Quelle folie, mec ! Je ne m’imaginais pas qu’aux États-Unis, ils allaient utiliser des champignons magiques pour traiter l’addiction à la méthamphétamine, ça sonne comme un truc de film.